Les échanges cryptographiques opérant au Royaume-Uni signaleront désormais toute transaction suspecte impliquant des actifs cryptographiques liés à des personnes ou entités russes sanctionnées.
La réglementation nationale a été mise à jour la semaine dernière par le Bureau de la mise en œuvre des sanctions financières (OFSI) à la suite d’une zone grise sur la question de savoir si les actifs cryptographiques relèvent des cadres existants.
Un porte-parole du Trésor a déclaré: «Il est essentiel de faire face au risque que les actifs cryptographiques soient utilisés pour enfreindre ou contourner les sanctions financières. Ces nouvelles exigences couvriront les entreprises qui enregistrent des avoirs ou permettent le transfert d’actifs cryptographiques et sont donc les plus susceptibles de détenir des informations pertinentes » (via The Guardian).
Les sanctions britanniques contre la Russie ont commencé en 2019 et ont commencé à s’intensifier en février de cette année en raison de l’invasion en cours de l’Ukraine. Ils comprenaient une liste de refus d’actifs allant des antiquités et des œuvres d’art aux chèques et aux dividendes. Cependant, jusqu’à la semaine dernière, les actifs cryptographiques n’étaient pas inclus.
« Ce régime de sanctions vise à encourager la Russie à cesser ses actions déstabilisant l’Ukraine ou sapant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté ou l’indépendance de l’Ukraine » (via gov.uk).
Les bourses britanniques seront tenues de signaler toute violation éventuelle des sanctions au fur et à mesure qu’elles se produisent, sous peine de poursuites pénales et d’une éventuelle amende.

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Sanctions cryptographiques mondiales contre la Russie
Les États-Unis ont également imposé des sanctions contre les mineurs de crypto en Russie et ont exhorté les régulateurs japonais à couper les liens avec les entreprises de crypto. En outre, l’UE a noté que les actifs cryptographiques relèvent désormais du champ des « valeurs mobilières » qui sont restreintes contre la Russie dans le cadre de son ensemble de sanctions.
Les sanctions britanniques contre la Russie reflètent le regretté Premier ministre Boris Johnson et son soutien à l’Ukraine. Et ce malgré l’histoire ombragée du pays avec l’État russe, des réunions non divulguées avec des officiers du KGB aux allégations d’influence du vote sur le Brexit.
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